restaurer l’équilibre acido-basique : ma démarche naturelle

L’essentiel à retenir : Un pH corporel légèrement alcalin (autour de 7,4) est vital pour éviter fatigue chronique et déminéralisation. Adopter des habitudes simples — légumes verts, eaux riches en bicarbonate, gestion du stress — réduit les risques d’ostéoporose et troubles métaboliques. Une assiette équilibrée, 70% alcalin/30% acide, suffit à restaurer l’énergie jour après jour.

Fatigué(e) sans raison, digestion capricieuse, maux diffus… votre corps vous envoie peut-être un signal d’alerte : l’équilibre acido-basique vacille. Cette balance subtile entre acidité et alcalinité influence votre énergie, votre sommeil, voire votre humeur. Derrière ces désagréments quotidiens se cache souvent un excès d’acidité lié au stress, à l’alimentation moderne ou au manque de sommeil. Pourtant, rétablir ce pH idéal n’exige pas de bouleverser son quotidien. Découvrez 10 habitudes concrètes, alliant nutrition équilibrée, respiration consciente et choix de super-aliments alcalinisants, pour redonner à votre organisme cette harmonie essentielle à votre bien-être. Un souffle nouveau, à portée de main.

  1. Retrouver son énergie : mon chemin vers l’équilibre acido-basique
  2. L’équilibre acido-basique, qu’est-ce que c’est au juste ?
  3. Quand la balance penche : les causes et conséquences d’un excès d’acidité
  4. Aliments acidifiants vs alcalinisants : faire le tri dans son assiette
  5. Mes 10 habitudes clés pour retrouver un équilibre pH optimal
  6. Comment savoir où vous en êtes : mesurer son pH à la maison
  7. L’équilibre, un chemin vers un bien-être durable

Retrouver son énergie : mon chemin vers l’équilibre acido-basique

Je me souviens de ces réveils où la fatigue collait à mes paupières, malgré des nuits censées être réparatrices. Des courbatures matinales inexplicables, une digestion lourde, cette sensation d’avancer en mode économie d’énergie, comme si mon corps envoyait des SOS que j’ignorais. C’est en creusant ces maux répétés que j’ai découvert un concept clé : l’équilibre acido-basique, ce juste équilibre entre acidité et alcalinité régissant discrètement notre vitalité.

Notre organisme repose sur un équilibre délicat. Un pH sanguin optimal gravite autour de 7,4, légèrement alcalin. Une déviation mineure altère déjà le fonctionnement des organes, muscles et énergie. Quand l’acidité s’accumule – via une alimentation industrielle, un stress persistant, ou l’exposition aux polluants – le corps compense en mobilisant ses réserves minérales. À long terme, cela fragilise les os, favorise les inflammations, et génère ces fatigues mystérieuses que l’on attribue trop vite à l’âge ou à un emploi du temps surchargé.

Cet article naît d’une volonté claire : partager 10 habitudes accessibles pour réduire l’acidité corporelle. Pas de régime restrictif, juste des ajustements concrets. Accorder plus d’espace aux légumes verts dans l’assiette, boire suffisamment pour épauler les reins, ou respirer profondément pour aider les poumons à éliminer l’acide carbonique. Chaque geste, simple, participe à restaurer cet équilibre oublié. Car comprendre son corps, c’est déjà poser les bases d’une vitalité retrouvée. Et parfois, les réponses à notre bien-être résident dans des changements modestes, mais ancrés dans le quotidien.

L’équilibre acido-basique, qu’est-ce que c’est au juste ?

Le pH, la boussole interne de notre corps

Savez-vous que votre corps possède un mécanisme aussi précis qu’un thermostat pour maintenir son équilibre ? Le pH mesure cette balance entre acidité et alcalinité sur une échelle de 1 à 14, avec 7 comme point neutre. Notre sang doit rester proche de 7,4, légèrement alcalin. Imaginez ce chiffre comme une boussole vitale : un écart, même infime, pourrait perturber de nombreux processus.

Quand l’acidose s’installe (pH sous 7,35), l’organisme s’alerte. Moins fréquente, l’alcalose (au-delà de 7,45) reste un signal à ne pas ignorer. Si nos systèmes compensent à court terme, un excès d’acides chronique, souvent lié au stress ou à l’alimentation, finit par épuiser ces mécanismes. C’est là que tout se joue : une acidose métabolique latente, non pathologique mais néfaste, mobilise les réserves osseuses en minéraux alcalins. Un déséquilibre silencieux, mais qui fragilise l’organisme à long terme.

Les gardiens de notre équilibre : comment le corps se régule

Notre organisme déploie trois alliés pour maintenir cet équilibre : les poumons, les reins et les systèmes tampons. Les poumons agissent en priorité, éliminant le CO₂ acide à chaque expiration. C’est une réponse express, prête à s’ajuster en quelques minutes.

Les reins, eux, assurent le long terme. En filtrant les acides ou bases excédentaires, ils stabilisent le pH sur plusieurs jours. Un travail de fond, crucial pour l’équilibre global. Ils produisent aussi du bicarbonate, une base essentielle pour compenser l’acidité.

Enfin, les systèmes tampons chimiques interviennent en première ligne. Le duo bicarbonate/acide carbonique neutralise les variations brutales, comme un pare-chocs immédiat. L’hémoglobine et les protéines cellulaires agissent en soutien. Ces mécanismes, bien que redoutablement efficaces, ont leurs limites. Un apport constant d’acidité, via le stress ou une alimentation inadaptée, finit par les épuiser. Comprendre ces processus, c’est déjà poser un premier pas vers un équilibre durable. Et si votre corps vous envoyait des signaux ? Une fatigue inexpliquée ou des douleurs musculaires pourraient être les premiers signes d’un déséquilibre à prendre en compte.

Quand la balance penche : les causes et conséquences d’un excès d’acidité

Pourquoi mon corps devient-il trop acide ?

Notre organisme est un équilibriste naturel, mais certains facteurs modernes viennent bousculer sa routine. L’alimentation est le premier accusé : le trop-plein de viande rouge, de pains blancs, de sucreries et de sodas inonde nos cellules d’acides métaboliques. Ces produits transformés, bien loin des assiettes ancestrales, créent un déficit en minéraux alcalins comme le magnésium ou le potassium.

Le stress chronique agit comme un poison silencieux. Sous pression, mon corps sécrète des hormones acides qui viennent troubler l’équilibre fragile. Et quand les nuits sont courtes ou agitées ? Mes reins, véritables pompiers du pH, n’arrivent plus à compenser efficacement.

Même mon activité physique peut devenir un boomerang : entre sédentarité et surentraînement, les deux extrêmes génèrent de l’acide lactique. Sans oublier l’air pollué que je respire quotidiennement, véritable cocktail d’agresseurs acidifiants.

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Pour maintenir l’équilibre, mon corps puise dans ses réserves minérales. Imaginez un coffre-fort d’os qui se vide lentement pour neutraliser ces excès. Cette déminéralisation progressive fragilise ma structure osseuse, ouvrant la porte à l’ostéoporose.

Les signaux d’alerte d’un déséquilibre

Mon corps envoie des S.O.S subtils. La fatigue s’installe comme un manteau trop lourd, même après une bonne nuit de sommeil. Mes muscles me tirent sans raison, mes articulations craquent plus qu’avant. Le matin, cette brûlure à l’estomac qui m’éveille n’est peut-être pas qu’une simple gêne passagère.

  • Fatigue chronique, manque d’énergie
  • Douleurs musculaires ou articulaires diffuses
  • Reflux acides, brûlures d’estomac
  • Problèmes de peau (eczéma, teint terne)
  • Caries, sensibilité des gencives ou mauvaise haleine
  • Irritabilité, frilosité

Ces symptômes isolés ne font pas de bruit, mais leur accumulation crée un chœur inquiétant. Sur le long terme, ce terrain acide favorise l’inflammation chronique, un terreau fertile pour les maladies métaboliques. Un terrain inflammatoire et acide persistant peut contribuer à l’apparition de troubles métaboliques, et il est alors important de connaître les signes du diabète de type 2 pour agir à temps.

Mon organisme, ce mécanisme si bien réglé, finit par s’user. Les os deviennent poreux, les reins surchargés. Cette usure invisible prépare le terrain pour des pathologies graves, comme les calculs rénaux ou les maladies cardiovasculaires. Le pire ? Ces signaux s’installent en douceur, sans tambours ni trompettes, jusqu’au jour où le corps dit stop.

Aliments acidifiants vs alcalinisants : faire le tri dans son assiette

La règle d’or : ne pas confondre goût et effet

J’ai toujours été étonné de constater à quel point le citron, fruit acide au goût, devient alcalinisant une fois métabolisé. Ce paradoxe résume parfaitement la nuance à connaître : le goût d’un aliment ne préjuge pas de son impact sur l’équilibre acido-basique. Le PRAL (Potential Renal Acid Load) explique ce phénomène en prenant en compte les minéraux libérés après digestion, comme le potassium ou le calcium, qui influencent la production de résidus acides ou basiques.

Pourquoi ce phénomène ? Parce que la digestion transforme les aliments. Le citron libère des minéraux comme le potassium et le calcium, qui génèrent des résidus alcalins (carbonates, bicarbonates). L’indice PRAL, basé sur la teneur en protéines, phosphore, potassium, calcium et magnésium, calcule cet impact. Un PRAL négatif signifie un effet alcalinisant, positif indique un effet acidifiant. Par exemple, les viandes rouges ont un PRAL élevé (15,41 pour le veau), tandis que les épinards affichent -11,84.

Tableau de bord de l’équilibre acido-basique

Guide des aliments pour votre équilibre pH
Aliments très alcalinisants – à privilégier Aliments acidifiants – à modérer Aliments neutres ou faiblement alcalinisants
Légumes verts à feuilles (épinards, kale) Viandes rouges Huiles végétaux de première pression à froid
Concombre, brocoli, céleri Charcuterie Amandes, noix du Brésil
Avocat, citron, pamplemousse Poissons, œufs Millet, quinoa
Patate douce, algues Produits laitiers (fromages, lait) Tofu, kéfir, riz
Gingembre, tisanes Légumineuses (lentilles, pois chiches) Sirop d’agave
Céréales raffinées (blé, riz blanc, pâtes)
Café, alcool, sodas

Mes 10 habitudes clés pour retrouver un équilibre pH optimal

1. Faites le plein de fruits et légumes

Les légumes verts comme les épinards, le chou frisé ou le bok choy forment ma base quotidienne. Je les alterne crus en salade ou cuits à la vapeur pour préserver leurs bienfaits. Le citron, bien que naturellement acide, devient alcalinisant après digestion. Je le bois tiède au réveil pour stimuler mon métabolisme, parfois mélangé à un peu de miel cru pour adoucir.

Jour après jour, ces aliments riches en potassium et magnésium agissent comme des éponges à acides. Les betteraves, le concombre et les avocats complètent ma panoplie alcaline. Je privilégie les produits de saison pour leur fraîcheur et leur concentration en nutriments.

2. Hydratez-vous intelligemment

L’eau est mon partenaire silencieux. Je choisis des eaux riches en bicarbonates, comme l’Hépar ou la Contrex, pour leur effet tampon. En alternance, je bois de l’eau de source ou des tisanes détox : gingembre, camomille, ou infusion à l’ortie pour leurs vertus alcalines.

Le matin, un thé vert délicat remplace parfois le café. Je veille à boire 1,5 à 2 litres par jour, surtout en été ou après l’effort, pour aider les reins à éliminer les acides.

3. Modérez les champions de l’acidité

Je réduis viande rouge, charcuterie, produits laitiers et sucreries, sans les bannir. Une portion modérée de poulet bio ou de yaourt grec remplace les excès. Les céréales complètes, comme le quinoa ou le riz brun, remplacent pain blanc et pâtes raffinées.

Ce qui m’anime, c’est l’équilibre. Un repas protéiné s’accompagne toujours de légumes verts pour neutraliser l’acidité. Je limite les sodas et l’alcool, préférant l’eau pétillante parfumée aux agrumes.

4. Intégrez des super-aliments alcalinisants

Mes alliés incontournables :

  • Le miso : Bouillon fermenté à base de soja, idéal pour les soupes ou les marinades légères. Riche en probiotiques, il rééquilibre la flore intestinale.
  • Les algues : Le wakamé ou la spiruline en poudre s’ajoutent aux salades ou smoothies. Leur teneur en iode et minéraux détoxifie l’organisme.
  • L’umeboshi : Cette prune japonaise fermentée, légèrement salée, stimule la digestion. Je la déguste en collation ou dans les bouillons.
  • Le gingembre : Râpé sur les plats ou infusé dans l’eau tiède, son action anti-inflammatoire réduit l’acidité liée au stress.

5. Choisissez les bonnes céréales

Le mijo, céréale sans gluten, est mon secret. Riche en magnésium et fer, je le cuisine en bouillie matinale ou en accompagnement de légumes rôtis. Le quinoa et l’amarante complètent mes repas en protéines légères, sans surcharger en acidité.

J’évite les céréales raffinées, optant pour le sarrasin ou le millet en cas de fatigue. Le pain complet remplace le pain blanc pour un apport en fibres et minéraux.

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6. Respirez et gérez votre stress

Le stress acidifie via la production de cortisol. Je pratique la cohérence cardiaque : 4 secondes d’inspiration, 7 de rétention, 8 d’expiration. Ce rituel calme mon système nerveux et réduit l’excès d’acides.

En cas d’urgence, une marche en forêt ou une séance de méditation guidée renforcent l’effet. Le yoga, avec des postures comme le chien tête en bas, favorise l’oxygénation et l’élimination du CO2.

7. Priorisez un sommeil réparateur

7 à 8 heures de sommeil réparent les tissus et régulent le pH. Je respecte un horaire régulier, évitant les écrans avant de dormir. Une tisane à la valériane ou au tilleul m’aide à lâcher prise.

La nuit, mon corps élimine les déchets acides via les reins et les poumons. Un sommeil fragmenté perturbe ce nettoyage, d’où l’importance d’un repos profond.

8. Bougez, mais sans excès

Jour après jour, 30 minutes de marche active oxygènent mon sang. Le yoga ou la natation, deux fois par semaine, équilibrent sans produire d’acide lactique. Je m’évite les entraînements intenses, qui surchargent l’organisme.

Des étirements matinaux ou une séance de tai-chi en soirée renforcent ma flexibilité et réduisent le stress. L’important est de bouger sans forcer, pour ne pas générer d’acidose temporaire.

9. Redécouvrez les crucifères et les fruits rouges

Brocoli, chou-fleur et choux de Bruxelles, cuits à la vapeur, détoxifient le foie. Les myrtilles et mûres, riches en antioxydants, protègent les cellules de l’acidose. Je les incorpore en purée légère ou en smoothie avec des épinards.

Les crucifères, comme le kale, contiennent du sulforaphane, un composé qui stimule les enzymes détox. Les fruits rouges, en collation ou en compote sans sucre, combattent le stress oxydatif lié à l’acidité.

10. Cuisinez simple et sain

Mon secret : la cuisson vapeur pour préserver les enzymes des légumes. Parfois, je les mijote doucement au four (180°C) avec un filet d’huile d’olive. Je remplace le sel par des herbes fraîches (ciboulette, coriandre) ou des épices douces (curcuma, poivre noir).

Je prépare mes plats à l’avance pour éviter les écarts. Le fait-maison me permet de contrôler les ingrédients, en limitant les conservateurs et exhausteurs de goût acidifiants des plats industriels.

Comment savoir où vous en êtes : mesurer son pH à la maison

Le test urinaire : un outil simple et accessible

Les bandelettes pH, disponibles en pharmacie, permettent de surveiller son équilibre acido-basique. Elles traduisent l’effort des reins à éliminer les acides via l’urine, reflétant l’acidité globale de l’organisme. Un pH urinaire sain se situe autour de 7 (échelle 0-14). En dessous de 6,5, l’acidité est élevée ; au-delà de 7,5, l’organisme est trop alcalin. Ces variations dépendent de l’alimentation et de l’hydratation.

Le protocole pour une mesure fiable

Suivez ces étapes pour des résultats précis :

  1. Deuxièmes urines du matin : Évitez les premières urines, plus acides en raison du nettoyage nocturne. Les suivantes donnent une mesure représentative.
  2. Mesure en fin d’après-midi : Cela montre l’impact d’un repas riche en viande ou fromage sur l’acidité.
  3. Suivi sur 5 à 7 jours : Les variations quotidiennes sont normales. Une semaine de tests donne une tendance fiable.
  4. Calcul de la moyenne : Notez les résultats. Une moyenne sous 6,5 indique un terrain acide ; au-dessus de 7,5, un terrain alcalin.

Un pH autour de 7 est idéal. En cas de déséquilibre, ajustez votre alimentation avec des fruits, légumes ou eaux bicarbonatées. Ces tests sont indicatifs : en cas de doute, consultez un professionnel de santé pour des analyses précises.

L’équilibre, un chemin vers un bien-être durable

Mon ambition est simple : rendre accessible une approche où chaque geste compte, sans culpabilité ni frustration. L’équilibre acido-basique n’est pas une quête parfaite, mais une démarche personnelle ancrée dans des habitudes saines.

Je crois en un ratio 70/30 comme fil conducteur : 70 % d’aliments alcalinisants – légumes, fruits, herbes – pour 30 % d’acidifiants. Ce n’est pas une règle rigide, mais un guide pour préserver ses réserves minérales.

Ce qui m’anime, c’est de voir ces changements simples améliorer le quotidien. Une tasse d’eau citronnée le matin, une marche en forêt pour oxygéner le sang, une respiration profonde pour apaiser l’esprit – des actes accessibles à tous.

Dans cet esprit, j’invite à explorer cette voie sans pression excessive, sans bouleverser son quotidien. Écouter son corps, l’hydrater, dormir suffisamment, et privilégier la nature dans l’assiette.

Un regard authentique sur sa santé, c’est comprendre que ce voyage est un investissement sur le long terme. Au fil des jours, ces gestes s’installent, renforçant vitalité et résilience. Parce que la vraie richesse, c’est la santé, et qu’elle se construit pas à pas.

Retrouver l’équilibre acido-basique, c’est choisir de s’écouter, jour après jour. Ces 10 habitudes ne sont pas un régime, mais une alliance avec mon corps. Chaque geste, chaque bouchée compte pour cultiver ma vitalité, sans rigidité, avec bienveillance. Parce que mon bien-être, c’est mon reflet, à mon image.

FAQ

Comment reconnaître un déséquilibre acido-basique ?

J’ai souvent remarqué que les signaux d’un terrain trop acide sont subtils mais insistants. Fatigue tenace, maux musculaires ou articulaires sans cause évidente, problèmes digestifs récurrents… Ces petits tracas quotidiens peuvent être les premiers signes d’un déséquilibre. À mon image, nombreux sont ceux qui vivent ces symptômes sans en comprendre l’origine. La peau peut aussi parler : éruptions, teint terne et sensibilité dentaire viennent souvent confirmer le tableau. Mais ce sont les changements d’humeur – irritabilité, frilosité inhabituelle – qui m’ont personnellement alerté. Dans cet esprit, ces signes isolés ne sont pas alarmants, mais leur accumulation mérite qu’on y prête attention.

Quelles sont les habitudes pour rééquilibrer son terrain acide ?

À mon sens, tout commence par l’assiette. Privilégier les légumes verts à chaque repas, boire plus d’eau citronnée, intégrer des plantes comme le gingembre ou le persil… Ces gestes simples font toute la différence. Mais ce n’est pas qu’une histoire d’alimentation ! Réguler son souffle, respirer profondément, permet aux poumons d’éliminer l’excès d’acides. Le sommeil, lui aussi, est un allié précieux : c’est la nuit que l’organisme se répare et élimine. Et puis, bouger intelligemment – marche, yoga, natation – stimule l’élimination naturelle des toxines. Mon expérience me dit que c’est dans cette synergie d’habitudes douces et durables que réside l’équilibre retrouvé.

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Qu’est-ce que l’équilibre acido-basique, en quelques mots ?

Je vois l’équilibre acido-basique comme une danse subtile entre ce que le corps produit naturellement et ce qu’il reçoit de l’extérieur. Le pH, cette fameuse échelle de 1 à 14, est notre boussole. Notre sang préfère un pH légèrement alcalin, autour de 7,4, comme un équilibre précaire mais vital. Nos poumons éliminent l’excès d’acide en respirant, nos reins filtrent, nos réserves minérales tamponnent… Ce ballet des systèmes de régulation est admirable, mais il a ses limites. Quand l’acidité s’accumule, jour après jour, nos mécanismes s’épuisent, créant un terrain propice aux déséquilibres. Ce qui m’anime, c’est de rendre accessible cette compréhension pour que chacun puisse danser en harmonie avec son corps.

Quels aliments acidifiants faut-il limiter dans son assiette ?

Je crois fermement que la connaissance des aliments acidifiants est le premier pas vers l’équilibre. Les viandes rouges et charcuteries en tête de liste, avec leurs effets acides prononcés. Les produits laitiers, particulièrement les fromages, les œufs, les céréales raffinées comme le pain blanc ou les pâtes. Le sucre raffiné, l’alcool, les sodas sont des champions de l’acidification. Même les légumineuses, bien qu’ailleurs santé, doivent être consommées avec modération. Ce qui est fascinant, c’est cette règle contre-intuitive : ce qui est acide au goût n’est pas forcément acidifiant pour le corps. Ainsi, le citron, acide en bouche, devient alcalinisant après digestion. Voilà pourquoi je mets l’accent sur l’indice PRAL pour choisir ses aliments, un guide fiable pour notre équilibre à long terme.

Quelle est la meilleure approche pour rétablir son équilibre acido-basique ?

Mon ambition est simple : proposer une cure réaliste, sans rigueur extrême. Elle commence par une alimentation plus végétale – légumes verts, fruits rouges, super-aliments comme le chou kale ou les algues. J’ajoute des tisanes détox à la place du café, et je mise sur **l’hydratation, en buvant plus d’eau**. Les épices alcalinisantes – curcuma, gingembre – s’invitent dans les plats. Mais c’est aussi un travail global : respirer profondément, dormir suffisamment, bouger sans excès. Pour une cure express, je mise sur une période de 1 à 2 semaines avec 100% d’aliments alcalins, mais avec prudence pour éviter les carences. Ce que je préconise avant tout, c’est une évolution progressive vers 70% d’aliments alcalinisants pour 30% d’aliments acidifiants, sans culpabilité.

Comment mesurer son équilibre acido-basique soi-même ?

À mon image, j’aime suivre mon évolution grâce à des outils simples. Les bandelettes pH, disponibles en pharmacie, sont ma méthode de choix. Elles permettent de tester le pH urinaire, reflet de l’effort des reins. Je teste mes deuxièmes urines du matin et fin d’après-midi, sur une semaine, pour calculer ma moyenne. Un pH santé tourne autour de 7, mais c’est l’évolution qui importe plus que la valeur isolée. Parfois, les premières mesures sont plus acides, ce qui est rassurant : cela signifie qu’on peut agir. Je note mes résultats, je vois les progrès… et je me motive à persévérer. C’est cet accompagnement personnel qui donne du sens à l’effort.

Quels sont les gardiens naturels de notre équilibre acido-basique ?

Ce qui m’émerveille, c’est l’intelligence du corps humain. Plusieurs acteurs oeuvrent en coulisses. D’abord, nos poumons, véritables pompes à éliminer l’excès d’acide carbonique par la respiration. Puis les reins, filtres patients qui éliminent les acides en excès dans les urines. Et puis ces systèmes tampons invisibles, comme le couple bicarbonate/acide carbonique dans le sang, qui neutralisent les écarts de pH en temps réel. Ensemble, ils forment une équipe redoutablement efficace… jusqu’à ce que l’acidité s’accumule trop longtemps. D’où l’importance de ne pas les surcharger jour après jour, en aidant ces gardiens naturels avec une hygiène de vie équilibrée.

Comment alcaliniser son organisme de manière efficace et rapide ?

Pour un coup de pouce express, je mise sur le citron, ce paradoxe alcalinisant malgré son goût acide. Une cuillère dans l’eau du matin, c’est un bon coup d’envoi. Les jus verts avec épinards, concombre, céleri font merveille. Le gingembre, les algues, la spiruline sont mes alliés express. Mais l’alcalinisation, c’est aussi et surtout l’hydratation : boire plus d’eau, des tisanes détox. Et puis, je respire. Profondément. Car l’élimination du CO2 acidifiant passe par une respiration consciente. Ces pratiques, combinées à une alimentation alcaline pendant quelques jours, peuvent faire pencher la balance. Évidemment, c’est une approche temporaire, destinée à réinitialiser avant de trouver un équilibre sur le long terme.

Quels sont les tests fiables pour suivre son équilibre acido-basique ?

Je suis convaincu que mesurer son pH est essentiel pour comprendre son évolution. Les bandelettes pH sont mon outil quotidien : simples, abordables, et éclairantes. Je teste mes urines deux fois par jour pendant une semaine pour avoir une vision claire. Mais il y a aussi les tests salivaires, moins courants, qui donnent une autre perspective. Les professionnels peuvent faire des analyses sanguines, mais c’est plus invasif. Ce qui m’a le plus marqué, c’est cette idée que l’équilibre se suit sur la durée. Un test isolé ne vaut pas une tendance. C’est pour cela que je note mes résultats, que je compare mes mesures matinales et après-midi. Cet accompagnement personnel, cette écoute de son corps, voilà ce qui rend l’approche vraiment efficace à mon sens.

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